+ Le chrétien et l’enfer

Ce message est motivé par le désir de prêcher toute la vérité de la Parole de Dieu, et pas seulement celle qui est agréable.

Il n’a pas pour but de nous choquer ni de nous culpabiliser. Mais thème demande à être abordé clairement, à une époque où une partie de l’Eglise est devenue si tiède et où le péché semble avoir repris tant de place en son sein.

Evangéliser est important, bien sur ! Ce qui vient après la conversion l’est tout autant, car une personne sauvée peut retourner au monde et se retrouver dans une situation pire que celle à laquelle elle a échappée.

La Bibledit que, MIEUX VAUT ALORS QU’ELLE N’AIT PAS PRIS CONNAISSANCE DU SALUT. Jésus a dit de Judas :

« Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne soit pas né. » (Marc 14 : 21)

Pierre déclare au sujet de ceux qui rejettent Christ après l’avoir connu :

« En effet, si après s’être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. »  (2 Pierre 2 : 20)

Jésus reprochait aux pharisiens de faire des convertis au judaïsme et ensuite de les rendre pire qu’eux.

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. »  (Matthieu 23 : 15)

Il leur dit qu’ils en font un fils de « LA GEHENNE », c’est-à-dire de l’enfer.

Après avoir amené des personnes à la connaissance du Dieu d’Abraham, les pharisiens l’enseignaient de telle manière, que le gars devenait comme eux, religieux, plein de jugement, et même pire qu’eux ! Si bien qu’il REDEVENAIT un candidat à l’enfer, bien qu’il ait connu le Dieu d’Israël.

Cela me fait penser à tous ces chrétiens qui sont devenus plus méchants, médisants, voire plus bêtes que ce qu’ils l’étaient avant de se convertir.

Ne pensons pas que le fait d’être sauvé va nous garder naturellement. Si nous laissons revenir l’adversité, elle va se réinstaller sept fois plus fort. L’esprit mauvais qu’on laisse revenir…

«…prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui ; ils entrent dans la maison, s’y établissent, et la dernière condition de cet homme est pire que la première.»  (Matthieu 12 : 45)

Du chemin du ciel je peux me retrouver à nouveau sur celui de l’enfer.

« Sainte crainte »

 Nous savons, qu’en temps que chrétiens, nous ne sommes pas supposés marcher dans la crainte du diable, du monde et des hommes mais… tout en marchant quand même dans une « sainte crainte » qui, elle, est due à Dieu.

Une « sainte crainte » est un facteur d’équilibre pour le peuple de Dieu. Elle permet de développer respect et révérence à son égard. Elle nous aide à persévérer à marcher dans la sanctification.

Cette crainte là est une œuvre de l’Esprit. Elle caractérisait la première église. Elle semble même être liée au fait qu’il s’y passait des miracles puissants :

« La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. » (Actes 2 : 43 )

En ce qui concerne notre marche dans la foi,la Bibleemploie même l’expression « avec crainte et tremblements » :

«… mettez en oeuvre votre salut avec crainte et tremblement… » (Philippiens 2 : 12)

Qu’est-ce qui peut nous arriver de si terrible, une fois convertis, qui puisse nous faire trembler ? La réponse est : d’aller quand même en enfer !

La sainte crainte est liée à la prise de conscience de ce que l’on encourt si l’on transgresse et ne se repent pas, si l’on persévère dans l’iniquité.

« … la crainte suppose un châtiment… » (1 Jean 4 : 18)

En attendant d’en arriver à un stade de croissance « d’amour parfait » qui finit par bannir même la crainte, cette crainte de Dieu est supposée nous aider, pas nous nuire, nous garder, pas nous perdre.

Ce n’est pas la crainte du diable dont nous parlons, c’est celle du jugement de Dieu vis-à-vis de ceux qui pratiquent ou retournent à la pratique de l’iniquité. Et ce jugement est l’enfer :

« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. » (Matthieu 10 : 28)

Savez-vous pourquoi toute une catégorie de chrétiens ne se soucient  pas trop de faire ou pas la volonté de Dieu, d’évoluer ou pas, d’être engagés ou pas, etc. ? Car ils imaginent que,  maintenant qu’ils sont sauvés,  ils iront quand même au ciel quoi qu’ils fassent ou ne fassent pas.

Croyez-vous que beaucoup chrétiens continueraient à être si nonchalants, tièdes, s’ils réalisaient qu’ils risquent d’aller en enfer en mourant, tout enfant de Dieu qu’ils sont ?

Nous passons facilement aux deux extrêmes, si certains ont besoins d’avoir une assurance plus claire de leur salut et de ne pas laisser Satan la remettre en question chaque semaine, d’autres… auraient besoin de l’avoir moins !

Je crois à l’importance d’avoir une assurance ferme de son salut, ne vous méprenez pas sur ce que je veux dire, mais cette assurance ne doit pas être au dépend de la sanctification, c’est-à-dire de mener une vie droite.

Plusieurs ont étés influencés par certains enseignements qui disent même qu’une fois sauvé on ne peut plus perdre son salut.

Un chrétien peut-il perdre son salut ?

 L’apôtre Paul exhorte les chrétiens à GARDER, à NE PAS SE LAISSE RAVIR, A DEMEURER dans la foi, à ENTRETENNIR ce qui leur a été donné en Jésus-Christ. On peut donc PERDRE son salut !

C’est un point de controverse bien connu, je sais, mais le verset suivant est on ne peut plus clair sur le sujet :

« Je vous rappelle, frères, l’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. » (1 Corinthiens 15 : 1)

Il est question de persévérer dans l’Evangile que l’on a reçu un jour, d’être sauvé A CONDITION de le retenir. Il est précisé que si ce n’est pas le cas NOUS AURIONS CRU EN VAIN. Il exhorte à ne pas se TROMPER SOI-MEME par de faux raisonnements (Jacques 1 : 22).

En effet, combien qui s’attendent à entrer naturellement au ciel, quoi que soit leur vie. Ils se trompent par de faux raisonnements. Cet enseignement peut les aider.

Que ce soit CLAIR : BIBLIQUEMENT, un chrétien, et même un serviteur de Dieu, peut se retrouver en enfer. Un chrétien ou un serviteur de Dieu peut se retrouver en enfer pour trois raisons :

a)    Parce qu’il a abandonné la foi après l’avoir embrassée !

Il est bien question dans l’Ecriture de ceux qui se  détournent des voies de Dieu après les avoir embrassées et qui, en conséquence, seront condamnés.

« Car mieux valait pour eux n’avoir pas connu la voie de la justice, que de l’avoir connue et de se détourner du saint commandement qui leur avait été donné. » (2 Pierre 2 : 21)

« Mieux valait pour eux n’avoir pas connu ».  Le salut doit donc se saisir, puis se garder et se confirmer en quelque sorte ! A ceux qui rejettent Christ après l’avoir accepté, et après que le Saint-Esprit ait tout fait pour les ramener à la foi, l’Ecriture déclare :

« Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins, de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ?» (Hébreux 10 : 28 à 31)

            C’est bien un châtiment qui attend ces chrétiens qui vont jusqu’à outrager le Saint-Esprit (démarche qui consiste en tout un processus, et non pas dans le simple fait d’avoir manqué de respect au Saint-Esprit, nous sommes d’accord !).

Ce châtiment… c’est l’enfer, comme le montre la suite du verset d’Hébreux déjà cité. C’est au fait de se détourner de Dieu et de ne pas s’en repentir que fait allusion le passage suivant :

« Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. (Hébreux 10 : 26)

b)    Parce qu’il vit de manière contraire à ce qu’il professe !

 En d’autres termes, parce qu’il ne marche pas dans la sanctification.

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur. » (Hébreux 12 : 14)

Ce n’est pas l’idée de marcher dans la perfection qui est sous entendu ici. La sanctification est synonyme de marcher dans l’amour vis-à-vis de son prochain, de se détourner du péché, et de s’en repentir lorsqu’il nous arrive d’y tomber.

Accepter Christ nous purifie de nos péchés, marcher dans Ses voies nous tiens à l’écart de son pouvoir.

Si un chrétien ne vit pas comme un chrétien, il ne peut avoir droit à l’avenir éternel destiné aux chrétiens. Bien plus, il devient plus responsable que quelqu’un qui n’a jamais connu le salut :

« Le serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas agi selon sa volonté, sera battu d’un grand nombre de coups. » (Luc 12 : 47)   

Le salut comporte une responsabilité ! En aucun cas le fait que nous soyons sauvés par la foi sans les œuvres ne peut signifier que notre salut va demeurer si, une fois sauvés, notre foi ne produit pas des œuvres.

« Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est inutile ? » (Jacques 2 : 20)

L’apôtre Paul met en garde, des chrétiens toujours, en ces termes.

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. » (1 Corinthiens 6 : 9,10)

Le contexte de l’épître aux Corinthiens, d’où est tiré ce verset, est que des membres de l’église de Corinthe se sont livrés à l’impudicité et à d’autres dérèglements. Paul leur fait clairement savoir qu’il ne faut pas qu’ils s’imaginent que, s’ils ne se repentent pas, l’accès au royaume de Dieu leur restera néanmoins ouvert.

Ceux qui se comportent en injustes (et qui persévèrent dans ce comportement, je précise bien !), nés de nouveau ou pas, n’hériteront pas le royaume de Dieu. S’ils n’héritent pas le royaume de Dieu, ils héritent d’autre chose : de « la colère », c’est-à-dire de l’enfer.

Quand on parle de comportements injustes, cela fait, entre autres allusions, au fait de mal se comporter à l’égard de ses frères et sœurs, de les mépriser, les haïr. Jésus a dit :

« Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement ; que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne. » (Matthieu 5 : 22 )

c) La troisième cause est : de ne pas porter de fruits !

 La vie chrétienne ce n’est pas être sauvé puis tomber dans une vie passive et infructueuse dans l’attente d’aller au ciel. C’est travailler à faire la volonté de Dieu. Jésus a dit :

« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! N’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7 : 21)

Faire la volonté de Dieu entraîne automatiquement de porter du fruit. Jésus a clairement mentionné qu’il nous a établis pour porter du fruit :

«… c’est moi qui vous ai choisis et institués pour que, vous, vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. » (Jean 15 : 16 )

Il est important de réaliser que chercher à accomplir sa destinée, c’est-à-dire le plan de Dieu prévu à l’avance pour notre vie, n’est pas une option.

Combien de chrétiens ne se soucient pas de savoir ce qu’il est prévu qu’ils fassent, qui il est prévu qu’ils marient, dans quelle église exactement ils doivent se trouver selon le plan de Dieu.

Je ne dis pas que tous ceux qui ratent leur destinée perdent leur salut (loin de là). On peut rater une bonne partie de sa destinée tout en portant quelques fruits, car, dans Sa grâce, Dieu nous aide à « rattraper le coup » tant bien que mal, si je puis dire.

Maintenant, quelqu’un qui ne se soucie nullement du plan de Dieu pour sa vie, et qui, de ce fait, ne porte pas de fruits, me semble en mauvaise posture. Ces fruits, sont « le fruit de l’Esprit » dont il est question dans Galates 5 : 22 :

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. »

Tant de chrétiens empirent au lieu de devenir meilleurs : la méchanceté, la dépression, le manque de patience, l’incrédulité, la colère, l’intempérance caractérisent leur vie. Ils font vivre « l’enfer » à leur conjoint dans le cadre du mariage.

La parabole des serviteurs qui doivent rendre des comptes de ce qu’ils ont fait avec ce qui leur avait été confié, nous montre que celui qui cache son talent ne s’en sort pas « comme cela ». Lorsqu’il dit à son maître :

« Seigneur, voici ta mine, que j’ai gardée dans un linge. » (Luc 19 : 20)

Le maître réagit en disant :

« Otez-lui la mine, et donnez-la à celui qui a les dix mines. »

C’est un principe : si l’on ne fait pas fructifier, un minimum, ce que l’on a, on perd même ce que l’on a. Jésus a mentionné, sans ménagement, ce qui arrive à celui qui ne porte pas de fruit :

« Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu. » (Luc 3 : 9)

Là aussi il est question du « feu ». Quel feu ? Celui de l’enfer ! C’est encore plus précis dans le verset suivant :

« Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 25 : 30)

Il est question de « serviteur » dans plusieurs de ces versets… ce qui nous amène à parler maintenant des serviteurs de Dieu.

Mise en garde pour les serviteurs de Dieu

 Le fait d’être un pasteur, un « serviteur de Dieu » qui exerce dans un des ministères donnés par Christ à l’Eglise, ne nous met pas à l’abri de pouvoir, malgré tout, être damné pour l’éternité. Jésus – toujours ! – a dit :

« Plusieurs me diront en ce jour-là (du jugement) : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. » (Matthieu 7 : 22, 23)

Ces hommes, ces femmes qui ont étés des serviteurs de Dieu, exerçant dans un des ministères apostoliques ou autres, bien qu’ils ont connu l’onction de Dieu n’en ont pas, pour autant, connu le Seigneur au point de refléter son caractère.

Bien au contraire, ils ONT « COMMIS L’INIQUITE », ce qui fait allusion à plus qu’avoir commis des fautes (ce que Dieu nous pardonne,) mais à un comportement mauvais entretenu sur les années.

En effet, le comportement de tant de serviteurs de Dieu est des plus déplorable : mensonges, adultères, vol, perversion caractérisent la vie caché de nombre d’entre eux. Quand ce n’est pas la colère, la jalousie, la médisance, l’agressivité qui caractérise leur ministère.

Le Seigneur est obligé de juger beaucoup d’entre eux pour les rendre humbles et pouvoir les faire entrer dans le ciel. Ceux qui ne se repentent pas, quel qu’ait été, leur grand ministère, « n’hériteront pas le royaume de Dieu ».

Les prophètes intègres de l’Ancien Testament se heurtaient déjà à la double vie et à l’injustice de beaucoup de sacrificateurs, de Lévites et faux prophètes de leur époque :

« Prophètes et sacrificateurs sont corrompus ; même dans ma maison j’ai trouvé leur méchanceté, dit l’Eternel. »

«… dans les prophètes de Jérusalem j’ai vu des choses horribles ; Ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge ; Ils fortifient les mains des méchants, afin qu’aucun ne revienne de sa méchanceté ; Ils sont tous à mes yeux comme Sodome, et les habitants de Jérusalem comme Gomorrhe. » (Jérémie 23 : 14)

J’ai eu droit dans ma vie à des confessions de personnes qui ont été abusées moralement, matériellement, sexuellement, par des « hommes de Dieu ».

Des femmes sont battues à la maison par des pasteurs qui prêchent l’amour du haut de l’estrade, de l’argent est détourné pour leur intérêt égoïste par des serviteurs qui encouragent les gens à donner tout ce qu’ils ont.

Certains hommes de Dieu ne comptent plus les conquêtes féminines qu’ils ont faites dans l’église, volant en secret les femmes des autres. Quelle est, bibliquement, la fin de tels hommes ?

« C’est pourquoi leur chemin sera glissant et ténébreux, ils seront poussés et ils tomberont ; car je ferai venir sur eux le malheur. » (Jérémie 23: 11, 12)

Pire, leur jugement sera supérieur à celui des pécheurs qui meurent sans s’être converti, ou à celui de tout chrétien qui meurt dans le péché sans occuper une place de responsabilité semblable à la leur.

Le Dr Roger Miller, un serviteur de Dieu à qui Le Seigneur a fait faire « un tour » très détaillé de l’enfer (son livre étant le meilleur sur le sujet à ce jour à mes yeux), a vu un lieu spécialement « réservé » à des « apôtres », « prophètes », « évangélistes », « enseignants », « pasteurs », « anciens » qui étaient enfermés et tourmentés dans des cachots.

Il lui fut dit que ces hommes se sont retrouvés là pour avoir exercé leur ministère avec hypocrisie, avec des motivations impures, pour avoir volé, abusé des gens au lieu de les servir et pour avoir entretenu des doubles vies.

Le but de ce paragraphe est d’amener à réaliser la réalité du futur de telles personnes. Et afin que ceux qui pourraient se reconnaître puissent aussi se repentir avant qu’il ne soit trop tard. Au lieu de s’appuyer sur une fausse assurance : « J’ai chassé des démons et prophétisé en son nom après tout ».

Si vous êtes dans cette situation, je vous conjure de revenir à votre bon sens.

« Les fils du royaume »

Il n’est pas question dans l’Ecriture que soient seulement jetés dansla Géhenne (autre nom pour l’enfer) les incroyants, mais aussi « LES FILS DU ROYAUME » :

« Mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 8 : 12)

« Les fils du royaume » sont soit les juifs vivant sous l’ancienne alliance, soit ceux qui ont eu part au royaume par Jésus-Christ à travers la nouvelle naissance. Un fils du royaume peut donc ne pas entrer dans le royaume à sa mort ! Pire : aller en enfer ! C’est ce que dit le verset cité ci-dessus.

Combien nous devons veiller pour ne pas, comme dit Paul, être considéré un jour comme ayant reçu la grâce de Dieu en vain :

« Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. » (2 Corinthiens 6 : 1)

La grâce peut être reçue en vain ! C’est-à-dire que son efficacité peut être réduite à néant par notre attitude.

Aline Baxley avait connu le Seigneur, puis l’avait laissé tomber. Elle est retournée à la drogue et à une vie de débauche. Elle eut un jour un accident de voiture, perdit connaissance et se retrouva soudain en train de marcher dans l’ombre de la mort.

Elle décrit, elle aussi, d’épaisses ténèbres. Elle sentit l’ange de la mort qui l’amenait en enfer. Elle criait, grinçait des dents, suppliait de ne pas rester là. Elle a vu un lac de feu, des flammes… Elle n’est pas morte car sa mère priait pour elle, et elle est revenue à elle. Elle a changé ses voies et témoigne maintenant, en précisant que de l’autre côté : “On est encore plus conscient qu’ici.”

Paul nous dit de veiller à ne pas nous détourner de Christ, nous qui nous sommes un jour tournés vers lui, car NOUS FINIRIONS PAR AVOIR PART au châtiment auquel nous avons échappés en venant à Lui.

« Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle ; car si ceux qui refusèrent d’entendre celui qui publiait des oracles sur la terre n’ont pas échappé combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux. » (Hébreux 12 : 25)

« Voler Dieu » amène en enfer

 Nous savons que voler est mal. Néanmoins, il existe un péché, qui peut sembler moins important à priori, qui est qualifié de tromperie ou de vol, selon les traductions, à l’égard de Dieu. C’est le refus de donner la dîme et les offrandes (en faire un mode de vie plus précisément !). Malachie 3 : 8 :

« Un homme peut-il voler Dieu ? Pourtant, vous me volez, et puis vous demandez : « En quoi t’avons-nous donc volé ? » Lorsque vous retenez vos offrandes et vos dîmes ! »  (Traduction Le Semeur)

Je sais que c’est un sujet de polémique au sein du corps de Christ, à cause de fausses conceptions reliant la dîme à la loi… Une personne qui a vu l’enfer raconte qu’il a vu des personnes « chrétiennes » s’y être retrouvées parce qu’elles ne donnaient ni dîme ni offrandes de leur vivant.

Là aussi, il a demandé au Seigneur : « Comment est-ce possible que des gens aillent en enfer pour cette raison. » Et le Seigneur lui a répondu : « Parce que ces personnes considéraient que dîmes et offrandes n’étaient pas importantes, alors que ma Parole déclare que c’est un commandement !».

Le Seigneur lui expliqua que lorsque Son peuple retient les dîmes et les offrandes, cela freine Son œuvre et que l’Evangile n’est pas prêché. Et c’est très grave !

Voyez-vous un péché définit sa gravité par les conséquences qu’il entraîne. Ne pas donner sa dîme et ses offrandes est grave car cela empêche l’Evangile d’être annoncé et donc les âmes d’être sauvées. Retenir l’argent c’est faire du mal à Christ et à Son œuvre de salut.

Arrachés du feu par la « craindre »

 Je veux adresser cette exhortation à tous les rétrogrades. C’est-à-dire :

- A tous ces chrétiens à l’humeur changeante, qui marchent un jour avec Dieu, un jour avec le diable ;

- A tous les chrétiens boudeurs parce que telle ou telle prière n’a pas été exaucée ;

- A tous les chrétiens qui parlent sur les autres, jugent, se permettent d’avoir de l’amertume dans le coeur, etc.

Le temps est venu de se déterminer, car si Dieu juge le monde, Il juge aussi Son peuple avant même de juger le monde :

“Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, qu’elle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ?’”  (1 Pierre 4 : 17)

Il est temps que beaucoup de gens arrêtent de faire n’importe quoi dans l’Eglise de Jésus-Christ, et pensent s’en tirer quand même. Attention à votre comportement vis à vis des frères et soeurs, de votre conjoint, de votre pasteur, de vos brebis si vous êtes pasteur, de vos parents, de vos enfants, etc.

“Ne savez-vous pas que les injustes n’hésiteront point le royaume de Dieu ?”

La crainte de Dieu doit être redécouverte dans l’Eglise des derniers temps. La crainte est liée et engendre le respect. Dieu veut être respecté et nous appelle à nous respecter les uns les autres.

Certaines personnes viennent, ou reviennent à Christ en entendant un message sur Sa compassion, d’autres sur Sa grandeur, d’autres encore sur Sa divinité, etc., d’autres (parmi les plus têtus) n’y viendront qu’en entendant un message sur Son jugement ou Sa colère. Pourquoi pas ?

La Bible nous fait comprendre qu’à cause de la faiblesse de l’homme, de sa chair, Il va utiliser plusieurs moyens pour nous sensibiliser à nous repentir. Le verse suivant est rendu dans la Bible Martin par :

“Et sauvez les autres par la frayeur, les arrachant comme hors du feu…”  (Jean 5 : 24,25)

Tout ce que nous venons de dire n’a pas par but de condamner quiconque, mais de nous faire prendre conscience de l’importance de  marcher avec Christ dans la vérité et en se gardant des pièges de l’adversaire.

Marchons dans la vérité et dans une « sainte crainte », et nous n’aurons PAS A CRAINDRE la colère de Dieu qui vient sur les injustes.

Ce message est tiré du livre de Claude Payan (téléchargeable en e-book) : « Le chaud sujet de l’enfer ». Section livres/médias + e-books.

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