+ Divorce : un autre regard !

Dans la série « Faisons-nous des amis », je vais aborder un thème des plus délicats et controversés dans les milieux chrétiens, celui du divorce… et plus précisément du divorce des chrétiens.

A travers nos voyages, nous tenons plusieurs séminaires sur le thème du couple. C’est un sujet primordial à aborder actuellement au sein du peuple de Dieu.

Difficile de parler de ce sujet sans aborder celui du divorce, tant nous y sommes confrontés actuellement dans l’église.

En effet, beaucoup de couples vont très mal en ce moment dans les milieux évangéliques : beaucoup vont à la dérive au milieu de nous, tant de divorces, de déchirements et de découragements.

Cela n’a jamais été à ce point. J’ai l’impression qu’il ne se passe pas un  mois sans que j’apprenne qu’un nouveau couple de ma connaissance a explosé.

Des gens dont je n’imaginais pas un instant qu’ils puissent en arriver là. »

Je constate néanmoins deux sortes de réaction, sur ce sujet du divorce, qui ne me conviennent pas plus l’une que l’autre car elles expriment chacune un déséquilibre.

- Il y a ceux qui, à force de voir des divorces autour d’eux, banalisent la chose. Exactement comme dans le monde. On voit des gens divorcer, pourquoi pas nous après tout.

Il y a des églises où certains divorces créent une réaction en chaîne. L’autre l’a fait, ou même le pasteur l’a fait, eh bien moi aussi.

- Ensuite, il y a ceux qui s’érigent en juges, utilisant la Parole de Dieu pour interdire à tous ceux qui ont connu le divorce d’avoir la possibilité d’un autre avenir.

Je voudrais nous aider à y voir plus clair dans ce sujet épineux du divorce des chrétiens.

Ce n’est pas toujours aussi simple !

Tout d’abord, permettez-moi de bien préciser que je crois qu’un couple qui a des problèmes doit tout faire pour les régler. Je ne vais donc pas faire dans ce message l’apologie du divorce.

Maintenant, cela, c’est la théorie ! Dans la pratique, et selon les situations, tout n’est pas aussi simple.

Quand, dans nos séminaires, je prêche sur le couple et l’importance de tout faire pour réussir notre relation de couple, je précise toujours que mes messages ne se veulent pas être une condamnation pour tous ceux qui ont à un moment donné connu le divorce, sans discerner les différents cas auxquels on peut être confronté. Loin de là !

Nous avons malheureusement appris parfois à juger les gens divorcés, dans nos églises, comme étant tous des coupables : « C’est le – la – divorcé(e) ! »  Ce n’est pas juste !

On ne sait pas, en effet, ce que les gens vivent. On ne sait pas non plus comment on aurait réagi, dans le même contexte, à leur place.

Toutes les situations ne sont pas les mêmes. Parfois, c’est celui qui part qui a tort. D’autres fois, c’est celui qui reste qui a mené une vie impossible à celui qui part. D’autres fois, les deux ont tort.

Je ne fais pas partie des gens extrêmistes sur ce sujet qui croient que Dieu nous condamne à rester toute notre vie avec une personne qui nous détruit ou ne nous aime pas.

Et, quitte à vous choquer, je crois même que dans certaines situations particulières et douloureuses, le divorce est ce qu’il peut y avoir de mieux pour une personne.

On peut être contre le principe du divorce tout en étant, en même temps, capable de reconnaître qu’il y a des situations de couple qui sont devenues tellement faussées que l’on reconnaît que le divorce est pour eux une « solution » meilleure que celle de rester ensemble.

Penser que, dès lors, parce qu’elles ont divorcé Dieu va laisser tomber ces personnes, si ce n’est complètement au moins dans le cadre d’une relation affective, me semble un témoignage d’ignorance poussé de la grâce de Dieu.

Evidemment que la meilleure solution pour un couple qui ne s’entend pas ou plus est la restauration de sa relation, maintenant rester sur cette note peut prêter à confusion et sembler être une condamnation, sans solution de sortie, pour ceux qui ont vécu la douloureuse expérience du divorce. Ce qui n’est pas le cas !

Car l’Evangile est, et reste, une bonne nouvelle !

J’expose ci-dessous quelques points importants à comprendre en ce qui concerne la Parole de Dieu.

Le mariage pour l’homme et non l’homme pour le mariage

Jésus a dit au sujet du Sabbat, alors que les Pharisiens reprochaient à Ses disciples d’arracher des épis de blé pour les manger le jour du Sabbat, que celui-ci avait été fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat (Marc 2 : 23 à 28).

Cela signifie que la loi du Sabbat n’avait pas été établie par Dieu pour que l’on en fasse un commandement d’une rigidité telle que l’on en arrive à ce que l’homme soit asservi au sabbat, qu’il soit toujours dans la crainte d’en avoir fait trop ce jour-là, etc., au lieu que le Sabbat serve l’homme, le soulage et le libère.

Il en est de même avec tout commandement de l’Ecriture… et donc en ce qui concerne les paroles de Jésus vis-à-vis du mariage et du divorce.

L’homme n’a pas été créé pour le mariage, dans le sens qu’il n’est pas supposé devenir un captif du mariage, un esclave du mariage quelles que soient les situations qu’il se retrouverait à vivre, mais c’est le mariage qui a été créé pour l’homme pour participer à son bonheur et son épanouissement.

Y avez-vous déjà pensé sous cet angle ?

En d’autres termes : Dieu ne nous condamne pas au mariage ! Ce n’est pas une punition que d’être marié !

Quand, pour certaines raisons, ce que l’on vit dans ce cadre-là est devenu comme une punition, des questions doivent se poser.

La lettre tue, l’Esprit vivifie !

 Une chose primordiale pour tout chrétien  qui se veut de l’Esprit est de comprendre le principe de la lettre et de l’Esprit.

Paul dit que la lettre tue et l’Esprit vivifie (2 Corinthiens 3 : 6) !

Tout commandement de l’Ecriture, qu’il se trouve dans l’Ancien ou le Nouveau Testament, vous apportera la vie si vous savez le comprendre et l’interpréter avec l’aide du Saint-Esprit qui instruit votre esprit.

Mais, il vous communiquera la mort si vous le prenez sans aucune nuance, sans prendre en considération  les cas particuliers, etc. Satan le savait bien, c’est pourquoi il est venu tenter Jésus avec des versets bibliques sortis de contexte.

Prendre un commandement sans chercher plus loin tue. C’est lorsque l’Esprit nous dirige que nous sommes à même de convenablement interpréter le commandement.

En d’autres termes, les règles qui nous sont données dans le Nouveau Testament, pour nous aider à gérer nos vies, ne sont pas des lois d’une rigidité qui empêche toute porte de sortie à quiconque les a un jour transgressées et est tombé.

Elles nous enseignent comment tenir debout en marchant, néanmoins si on tombe ou que l’on ne réussit pas, pour une raison ou une autre, elles ne nous condamnent pas à rester au tapis pour le restant de notre vie.

C’est l’essence même de la grâce !

On comprend donc que celui qui lit ces règles avec l’Esprit de la grâce et celui qui les lit avec un esprit légaliste NE COMPRENNENT PAS LA MEME CHOSE !

La Bible dit que là où le péché a abondé la grâce a surabondé.

Je m’étonne de voir tant de prédicateurs pour qui c’est le contraire : là où la grâce abonde le péché surabonde.

C’est-à-dire qu’ils mettent plus l’accent sur le problème qui est survenu, en l’occurrence le divorce, que sur la solution de restauration prévue par Dieu dans Sa grâce.

Cela ne tarde pas, en général, à se retourner contre eux, car le jour où ils sont confrontés à leurs propres erreurs ils sont jugés avec la mesure dont ils ont jugé les autres. Jésus déclara aux Pharisiens :

« Si vous saviez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices, vous n’auriez pas condamné des innocents. » (Matthieu 12 : 7)

J’affirme que l’on a condamné beaucoup d’innocents par des déclarations absolues du genre : « Vous ne pouvez pas vous remarier ! »

Nous sommes confrontés aujourd’hui, plus qu’à tout autre époque, à un plus grand nombre d’hommes et de femmes divorcés, souvent brisés et confus d’ailleurs.

Et il nous faut d’autres réponses pour ces personnes que celle qui consiste à les mettre « sur la touche » pour le restant de leur vie.

« Oui, mais la Bible dit… »

Cette manière courante dans les milieux évangéliques de raisonner en disant : « C’est écrit, un point c’est tout ! » peut paraître très spirituelle et empreinte d’un désir profond de s’aligner sur la volonté de Dieu, mais est une contradiction à l’Ecriture elle-même qui déclare que la lettre tue mais l’Esprit vivifie.

Ce raisonnement se trouve très facilement dans la bouche de chrétiens un peu trop religieux toujours prêts à juger les autres et, souvent, ne comprenant ni ce qu’ils lisent ni ce qu’ils disent.

Lorsque l’on vous dit que toute forme de divorce ne peut être concevable parce que Jésus a dit que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint, par exemple, sans chercher plus loin, c’est très réductif.

On oublie déjà une règle absolue de l’Ecriture, c’est que l’on ne bâtit pas une doctrine sur un verset.

Prenez, alors, cet autre verset où Paul s’adressant aux chrétiens leur dit que :

« Si quelqu’un ne prend pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il est pire qu’un infidèle. » (1 Timothée 5 : 8) 

Combien de maris « chrétiens » qui ne prennent pas soin de leur famille, de serviteurs de Dieu même, qui la détruisent par leur caractère, leur jalousie, leur égoïsme, etc.

Ils ont brisé leur femme et leurs enfants, ont écrasé leur personnalité et leurs rêves, et ont été pour eux une malédiction au lieu d’une bénédiction. J’exagère ? Oh que non !

La question se pose : si l’on ne devait pas se marier avec un « infidèle » doit-on rester à vie avec quelqu’un qui est, d’après la Bible, pire qu’un infidèle ?

Ailleurs, Paul nous dit encore de ne pas nous mettre sous un même joug avec les infidèles (2 Corinthiens 6 : 14). Ca fait poser des questions, vous êtes d‘accord ?!

Vous voyez, on ne peut pas lire bêtement sans raisonner les choses.

Lorsque Jésus dit : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint », Il nous montre dans quelle direction aller.

Pour qu’un couple marche, il faut que les deux soient dans cette disposition de ne pas séparer ce que Dieu a joint.

Et non pas dans la disposition seulement de ne pas se séparer, mais dans celle de faire fonctionner le mariage.

C’est ce qui fait la différence entre interpréter ce commandement avec la lettre et avec l’Esprit.

La séparation physique n’est souvent que la conséquence de la séparation affective et spirituelle qui est déjà intervenue bien avant.

Beaucoup de gens se sentent justifiés et pensent mettre en application le commandement de Jésus de ne pas séparer ce que Dieu a uni, parce qu’ils ne sont pas séparés de corps. Mais aux yeux de Dieu, vu ce qu’ils vivent, la séparation de l’unité d’esprit, d’âme et de corps a eu lieu depuis longtemps.

Sont-ils plus justifiés parce qu’ils sont toujours ensemble devant Dieu ? N’ont-ils pas enfreint le commandement de Paul de ne pas se priver l’un de l’autre ? (1 Corinthiens 7 : 5)

Ont-ils le droit de juger les gens divorcés ? Je ne pense pas !

Ce qui prête à confusion est que celui qui se sépare, selon les situations,  n’est pas toujours celui qui a provoqué la séparation spirituelle, affective et physique qui l’a amené jusque là.

Jugez les choses sur l’extérieur nous amène donc à pas mal de faux jugements.

50 / 50 ?

 On entend souvent dire que dans les problèmes de couples il y a toujours 50 pour cent des torts pour chaque conjoint.

Or, si cette affirmation sonne bien, permettez-moi de vous dire qu’elle est fausse ! C’est loin d’être toujours le cas !

Dans de très nombreux cas de conflits de couples que je connais, vous avez une personne qui fait des efforts pour faire fonctionner la machine pendant qu’une autre en fait  pour l’empêcher de fonctionner. Un qui construit et l’autre qui détruit, un qui essaye de s’améliorer et l’autre qui empire.

Certains sont littéralement animés d’un esprit mauvais qui va tout faire pour détruire leur couple.

Ce peut être un esprit de jalousie, un esprit de dispute, un esprit d’égoïsme, de mensonge, d’adultère, de paranoïa, etc., qui va miner jour après jour la vie du conjoint.

Quand chacune de ces attitudes devient plus que passagère, mais journalière et oppressante, qu’elle s’étale sur des années, on a affaire à plus qu’à la chair, à un esprit qui est sur ou dans l’autre.

Dans un couple chrétien qui est confronté à cette réalité, ce sera toujours au moment où l’un veut faire une démarche pour se rapprocher de Dieu ou s’engager pour Le servir que l’autre « pétera un plomb ».

On retrouve souvent deux schémas chez ceux qui détruisent leur couple par leur attitude : celui qui est trop charnel, ne prie pas, mange trop, boit trop, est coléreux, etc., ou alors celui qui est « trop spirituel », c’est-à-dire qui rend la vie impossible à l’autre par son mysticisme, toujours en train de le juger ou le prendre de haut.

Que ce soit d’un côté ou d’un autre, ces gens sont sous l’influence de mauvais esprits. Et un mauvais esprit cherche toujours à détruire !

Quand les gens se repentent et se soustraient à l’influence de ces mauvais esprits, tout peut se reconstruire et se transformer pour le meilleur, alléluia ! Et, c’est toujours dans ce sens qu’il faut croire et travailler au départ !!!

Mais quand ce n’est pas le cas, vous êtes condamné à vivre avec un mauvais esprit qui va tout faire pour vous détruire, d’une manière ou d’une autre,  les trente ou cinquante années à venir.

Avant de dire aux gens de le faire, posez-vous la question si, vous, vous le feriez. Et, avant de leur dire que c’est la volonté de Dieu, demandez-vous si c’est ce que Dieu a vraiment voulu dire.

D’après mon développement ci-dessus, il ne semble pas !

a) Pour le meilleur ET POUR LE PIRE ?

 Une chose qui est souvent demandée aux conjoints au moment de la célébration de leur mariage qui est, selon ce qu’on veut dire par là, des plus discutables est : « Acceptez-vous de l’épouser pour le meilleur ET POUR LE PIRE ? »

Si ce pire concerne un accident ou une maladie, oui cette question a un sens. Maintenant, si le pire concerne le pire que l’autre va vous faire vivre par son comportement… la réponse devrait être : NON !

Il y a des situations où l’on peut se retrouver à vivre avec des personnes qui, par leurs vices, leurs adultères et autres déséquilibres, nous font vivre l’enfer sur terre.

Dieu peut nous avoir donné un merveilleux conjoint, mais si l’on ne respecte pas les clauses du mariage, qu’on le traite irrespectueusement et qu’on lui fait vivre le pire au lieu du meilleur, il est logique qu’on finisse un jour par le perdre.

Quand Paul dit que si une femme s’est séparée de son mari elle doit retourner vivre avec lui, il parle de notre premier réflexe, lorsqu’une situation a dégénéré, qui ne doit pas être de tirer un trait sur une situation mais de lui donner sa chance.

Je ne Le vois pas redire bêtement à une femme qui après être revenue vivre avec son mari qui a de nouveau fait de sa vie un enfer : « Juste retourne chaque fois, un point c’est tout. »

On sort, là, un verset de son contexte et on lui fait dire plus que ce qu’il dit. Le verset dit : « Si la situation en est arrivée là » et non « la dixième fois où la situation en est arrivée là, la solution c’est juste retournez ! »

Question : « Diriez-vous à votre propre fille d’y retourner ? »

 b)  L’alliance mise à mal

A comprendre : le mariage est une alliance. Une alliance est bâtie sur des engagements. Des engagements pris non par une seule personne, mais par les deux personnes concernées.

L’amour est régi par des règles. A force de violer ces règles, l’amour s’estompe là où il grandit lorsque l’on prend plaisir à les respecter.

L’alliance du mariage est bâtie sur des engagements ; engagements pris non par une seule personne, mais par les deux personnes concernées.

Quand on prend l’habitude de ne pas respecter ces engagements et que l’on traite continuellement son conjoint avec mépris par exemple, l’alliance finit par se briser. Ce n’est pas la faute de Dieu !

Briser l’alliance, ce n’est pas seulement commettre un adultère. C’est persévérer à ne pas respecter les clauses de cette alliance.

Etre fidèle est une de ces clauses. Il  y en a d’autres : Que l’homme aime sa femme, que la femme soit soumise à son mari, qu’ils s’honorent mutuellement, prennent soin l’un de l’autre.

Un homme qui ne travaille pas à aimer sa femme et une femme qui marche continuellement sur les pieds de son mari violent les causes de l’alliance.

Une autre clause par excellence est que les deux persévèrent à marcher dans le Seigneur. Lorsque l’un rétrograde, il est sûr que ce sont tous ces principes qui vont aussi rétrograder.

Là où les principes, exprimés par les clauses citées ci-dessus, ne sont pas respectés, je ne vois pas pourquoi on attendrait d’un couple qu’il marche. C’est plutôt qu’il marche qui serait illogique.

Assurons-nous que nous voulons vivre le mariage non selon les principes confus de cette société, mais selon les principes bibliques.

Ce sont les seuls qui permettent de gérer avec succès les relations hommes et femmes.

Dieu est un… « divorcé » !

Vis-à-vis du divorce,  nous avons un témoignage de poids, celui de… DIEU LUI-MEME !

C’est une chose à côté de laquelle j’étais passé lorsque j’ai commencé à écrire sur le sujet, jusqu’à ce que j’entende Rick Joyner la mentionner : Dieu est un divorcé !

Il déclare dans l’Ecriture avoir été trompé par le royaume d’Israël qu’Il compare à une femme qu’Il a décidé de répudier.

« …J’aie répudié l’infidèle Israël à cause de tous ses adultères, et que Je lui aie donné sa lettre de divorce… » (Jérémie 3 : 8)

Ceux qui ont le jugement trop facile vis-à-vis de toutes les personnes divorcées devraient faire un peu plus attention, car elles risquent de se trouver en porte-à-faux avec Dieu.

Si on les écoutait, certaines d’entre elles estimeraient peut-être que Dieu ne peut plus exercer Ses responsabilités… car Il est divorcé. Ca fait réfléchir là aussi !

 Et le pardon de Dieu ?

Malgré tout ce que j’ai exposé dans ce cours, mon opinion est que la majorité des divorces qui arrivent au sein du peuple de Dieu ne peuvent pas, pour autant, se justifier.

Il y a une véritable « hécatombe » actuellement dans les milieux chrétiens qui est difficilement acceptable comme étant normale.

Mais une chose demeure néanmoins, supérieure à toutes les erreurs de parcours : la grâce de Dieu !!!

Beaucoup de gens divorcés ont été victimes, d’où l’importance de cesser de les traiter comme des coupables dans les églises.

Maintenant, même dans le cas de personnes coupables, c’est-à-dire qui ont le gros de la responsabilité dans le fait que leur divorce soit arrivé, je crois au pardon que Dieu accorde AU PECHEUR REPENTI et à la puissance du sang de Christ pour tout effacer.

Je parle donc de personnes qui se sont repenties clairement de leurs fautes et qui ne sont pas prêtes à les reproduire. Pas de ceux qui veulent juste se remarier en restant tels qu’ils sont ; et qui ne manquent pas malheureusement.

Si Dieu a restauré David, adultère et meurtrier, à l’époque d’une alliance bien inférieure à celle qui est la nôtre en Jésus-Christ, POUR QUI NE POURRAIT-IL LE FAIRE AUJOURD’HUI ?

Donc, sans prendre le sujet à la légère et sans le banaliser, il est bon que vous sachiez, contrairement à bien des déclarations qui circulent dans les milieux évangéliques sur le sujet, que si vous êtes divorcé et dans de bonnes dispositions, cela n’empêchera pas Dieu de vous donner de nouveau « un avenir et une espérance ».

 Je développe d’autres points en détails sur le sujet dans mon livre e-book intitulé « Comment interpréter la Parole de Dieu » et dans la brochure e-book « Un autre regard sur le divorce… des chrétiens ».

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