La Bible est un code de la marche du chrétien, un mode d’emploi. Lorsque ce code, ce mode d’emploi, est correctement mis en pratique, il s’en suit des effets positifs. Lorsque il n’est pas ou mal mis en pratique, il s’en suit des effets négatifs.

Je vais aborder des points qui me semblent essentiels à comprendre sur le sujet du couple.

L’engagement du mariage

 Un mariage est une alliance que l’on passe avec une personne, mais aussi devant Dieu. Une alliance comporte des closes. On s’engage l’un à l’égard de l’autre.

On s’engage à quoi ? Résumons : On s’engage à être un secours pour l’autre, un soutien, une aide. On s’engage à devenir meilleur avec les années, au lieu de devenir pire.

Pourquoi un mariage devrait-il être une chose qui empire avec les années ? Cela ne peut pas être, au contraire, une chose qui s’améliore de jour en jour ?

Pourquoi, avec les années, devrait-on moins aimer l’autre ? Ne peut-on pas, au contraire, l’aimer plus ? Avec Dieu, c’est possible !!! Car la Bible dit que ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.

Dans le couple nous sommes appelés à…

 Garder la passion intacte

 Garder la passion intacte signifie que notre relation avec l’autre peut aller en s’améliorant de jour en jour et d’année en année au lieu d’aller en se détériorant, fait souvent présenté comme incontournable dans ce monde.

Lorsque Jésus a changé l’eau en vin aux noces de Cana, l’intendant s’est rendu compte que le vin servi en dernier, contrairement aux usages habituels, était meilleur que celui du départ.

C’est un principe chez Dieu, l’être intérieur se renouvelle de jour en jour pendant la marche !

Donc les chrétiens devraient voir leur relation de couple, comme leur relation avec Dieu, être meilleures à l’arrivée qu’au départ. Dieu garde le meilleur vin pour la fin !

Le miracle des noces de Cana, c’est l’image même du mariage selon la conception de Dieu : on sert déjà un bon vin puis lorsque les épreuves de la vie surviennent, au lieu de se diviser, le couple s’unit encore plus fort et un miracle intervient qui fait que le second vin qui est servi est encore de meilleure qualité que le premier.

 Comprendre la « programmation »

 La cause majeure des problèmes de couple qui finissent par dégénérer vient du fait que l’homme ou la femme, ou les deux, ne savent pas tenir la place et la fonction que Dieu leur a attribuées.

Déjà, pour le faire faut-il avoir compris quelle est cette place, pourquoi et comment elle l’est.

Nous sommes dans un monde qui essaie, en ce moment, de nous faire croire de plus en plus que la sexualité est une orientation que l’on choisit, plus qu’une place et une fonction naturelles. Il y a de plus en plus un mélange des genres, des sexes et des fonctions.

Nous devons faire attention, nous chrétiens, à ne pas nous laisser influencer par les voies de ce monde. Et nous assurer que nos couples fonctionnent selon les règles établies par Dieu.

Dieu a assigné à chacun de nous, hommes ou femmes, des comportements qui correspondent à ce pourquoi nous avons été créés.

C’est-à-dire que ce sont des mécanismes, des programmations qui sont en nous et contre lesquels on ne peut aller sans que se créent des dommages graves et souvent irréversibles.

Quand un homme réagit de la bonne façon, cela engendre naturellement chez la femme une réaction positive. Lorsqu’il agit contrairement à cette façon, cela engendre chez la femme une réaction négative. De même chez la femme vis-à-vis de l’homme.

Il y a deux piliers donnés par l’Ecriture qui permettent à un couple de fonctionner normalement, efficacement ; s’ils ne sont pas respectés, ça n’ira pas.

Ces deux piliers sont comme deux jambes. Si aucune ou même une seule de ces jambes fonctionne, vous allez vous casser la figure. Peu importe à quel point votre couple vient de Dieu, il n’en marchera pas pour autant !!!

Ces deux piliers sont : l’un, l’attitude de soumission de la femme à son mari et le second, l’attitude aimante du mari à l’égard de sa femme. Paul pose et repose ces fondements à plusieurs reprises dans les épîtres :

« Que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré Lui-même pour elle… » (Ephésiens 5 : 25)

« Que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme… » (Ephésiens 5 : 22)

« Que chacun… », « Que chacune… », donc ce ne sont pas des préceptes qui ne concernent que certaines personnes, quelques femmes faibles et quelques hommes maladroits. « Chacun, chacune », ce sont tous ! En tout temps !

C’est une base de fonctionnement !

 Clarifions !

 Il y a une grande confusion concernant ces deux points qui vient des deux déséquilibres avec lesquels ils sont souvent, soi-disant, mis en pratique.

Quand l’homme perd de vue pourquoi il a été établi comme autorité : pour bénir son conjoint et qu’il veut être un chef selon le principe de ce monde, il pervertit cette fonction. Et va détruire au lieu de bâtir !

Beaucoup d’hommes sont très intéressés par le verset qui dit aux femmes d’être « soumises » à leur mari parce qu’ils n’ont pas compris cette réalité.

Dieu n’a pas envoyé la femme « au massacre » en lui demandant de se soumettre à l’homme. Il lui demande, en d’autres termes et buts de cette soumission, de faciliter au maximum le travail de l’homme pour qu’elle puisse être le maximum bénie.

Paul pourtant est très clair. Il nous fait comprendre le sens de ce qu’il dit par certaines précisions. Dans Ephésiens 5 : 28 et 29, il précise :

« C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps… Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit ET EN PREND SOIN… »

L’homme doit donc manifester son amour à sa femme en en prenant soin.

Combien de femmes de chrétiens ou de pasteurs sont passées toute leur vie en dernier. Elles sont aigries après l’église, les autres frères et sœurs car on n’a pas pris soin d’elles ou on a pris soin d’elles en dernier.

Dans Colossiens 3 : 19, Paul redonne encore une précision :

« Maris, que chacun aime sa femme et ne s’aigrisse pas contre elle. »

Autres traductions : « …ne soyez pas durs avec elle », « …ne leur montrez point d’humeur (de mauvaise humeur). »

D’après ce verset, et ses diverses traductions, l’amour qu’un homme doit manifester à sa femme doit être exempt de colère, de dureté et de mauvaise humeur.

Beaucoup de maris sont continuellement énervés après leur femme, sont durs avec elles et sont de mauvaise humeur. D’après Dieu un couple ne marchera pas si l’homme est coléreux, dur, et toujours de mauvaise humeur.

Si tu réalises que tu n’as pas pris soin de ta femme, que tu es difficile à vivre, il n’est pas trop tard pour changer et regagner son amour.

Pour ce qui concerne la place de la femme dans le cadre du couple, là aussi Paul précise certaines choses :

« Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes. » (1 Pierre 3 : 1) 

Ah, donc l’idée n’est pas que tu sois une femme qui soit après ton mari à lui prendre la tête sans arrêt. Puisque là il est dit que tu vas changer ton mari par ta conduite et non par des paroles.

Combien de femmes font tout empirer parce qu’elles sont toujours sur le dos de leur mari : « Et t’as pas fait ceci et t’as pas fait cela ».

Autre point que souligne Paul dans Ephésiens 5 : 22 et 24

« Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur. »

« Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. » 

« Comme au Seigneur » ! Pas comme au mari seulement, mais comme au Seigneur.

Combien de femmes ont réalisé cette vérité : avoir une attitude de respect qui ramène toujours au Seigneur. Paul a dit :

« Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur. » (Colossiens 3 : 18) 

Donc, je vous encourage à comprendre ce qui convient au Seigneur au lieu de réagir par rapport à ce qui vous convient à vous.

Différents et égaux à la fois !

La « soumission », selon Dieu, c’est déjà d’accepter la place n°2 comme un honneur et non comme un abaissement. Pour Dieu, n° 2 n’est pas inférieur. C’est différent !

C’est un ordre de fonctionnement et non pas d’importance. Votre mari n’est pas plus grand pour Dieu parce qu’il a le dossard n°1. Pour Dieu, tous les numéros qui font la course ne sont pas en ordre croissant, mais debout sur une même ligne.

Il faut à la fois accepter l’égalité et la différence.

Là aussi peut-être que vous réalisez que vous vous y prenez mal avec votre mari depuis des années. Une solution, se repentir ! Changer son comportement.

Les mauvais comportements des uns et des autres, je tiens à le dire clairement, provoquent des malédictions de part et d’autre car ils sont des transgressions vis-à-vis des commandements de Dieu.

D’après Malachie, Dieu n’entend plus les prières des hommes qui traitent mal leur femme !!!

« …vous pleurez et gémissez parce que le Seigneur ne prête plus attention à vos offrandes et n’accepte plus ce que vous Lui apportez. Vous demandez pourquoi Il n’en veut plus. Eh bien, vous vous étiez engagés devant le Seigneur envers la femme épousée dans votre jeunesse. C’était votre compagne, vous vous étiez liés à elle, et pourtant vous l’avez trahie. »

On trahit une personne quand on la trompe, mais on la trahit aussi quand on lui fait vivre le contraire de ce qui était prévu lors de l’alliance du mariage. Malachie continue :

« Prenez donc garde à vous–mêmes, ne trahissez pas la femme épousée dans votre jeunesse. Je hais la répudiation et celui qui se rend coupable de violence, dit le Seigneur, le Dieu d’Israël et de l’univers. Prenez donc garde à vous–mêmes et ne trahissez pas vos engagements. »

Wouaw : grave ! Ce n’est pas un sujet secondaire le couple ! Pierre aussi nous met en garde :

« Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. » (1 Pierre 3 : 7)

Ayant les paroles de Pierre et de Malachie en tête, attention donc !

Un tel enseignement a pour but de vous aider car la Bible dit « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira (vous rendra libre). »

Cette liberté, ce n’est pas par le divorce que vous l’obtiendrez, sauf cas particuliers bien sûr (vu dans un autre enseignement), mais en vous examinant vous-même par rapport aux points exprimés plus haut et par la repentance, c’est-à-dire par un changement de mentalité et de direction (si l’autre est d’accord bien sûr).

Repartez sur de nouvelles bases ! Il n’est jamais trop tard avec Dieu !